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Horace Helbronner

Horace Hebronner est le père de Paul Helbronner.

Né le 25 août 1842, après avoir perdu sa mère lorsqu’il avait 7 ans il fut élevé jusqu’à l’âge de 17 ans en Angleterre, où son père Rodolphe avait monté une importante "maison de commerce".

Sa famille est arrivée à Paris dans les années 1835-1840. Horace avait un oncle, Maurice frère de Rodolphe, et 2 soeurs, Julie et Fanny. Les 4 se sont mariés en 1840 et 1841 à Paris.

En 1847, Maurice a demandé, et obtenu, sa naturalisation. Il s’appelait alors Moritz Heilbronner, ce qui signifierait que les Heilbronner pourraient être des cousins.

Revenu à Paris pour la poursuite de ses études, il retournait souvent en Angleterre pour de longs séjours, ce qui lui a permis de se familiariser avec le droit et les méthodes britanniques.

Il a épousé Hermance Saint-Paul le 18 mai 1870..

Entré d’abord, grâce à un ami de la famille, au ministère d’Etat, il s’y ennuie, et profite des ses loisirs pour passer sa licence en droit, puis son doctorat.

Quittant d’abord le ministère pour une étude d’avoué, il y est rapidement promu maître clerc, puis s’inscrit au barreau de Paris.

Considéré comme brillant et chaleureux, il a été rapidement, dès 1869, nommé secrétaire de la Conférence, qui réunit les meilleurs jeunes avocats.

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Horace Helbronner

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En 1870, le Conseil de l’Ordre lui décerna le prix Bethemont, ce qui lui donna l’occasion de prononcer le 23 décembre de l’année suivante devant ses pairs plus âgés une conférence fort appréciée : Le pouvoir judiciaire aux Etats-Unis.

Ayant participé à la création de la Société de législation comparée, il fut appelé ensuite à son comité de direction.

Resté à Paris pendant le siège de 1870 et la Commune, il a envoyé à son père à Londres des lettres émouvantes dans lesquelles il raconte la famine, les horreurs du siège et des combats.

A noter que dans le cadre de ses activités d’avocat auprès de la Cour d’Appel de Paris, il a été amené à défendre, comme avocat désigné d’office, le célèbre faussaire Vrain-Lucas.

Atteint par la maladie, il est décédé encore jeune le 24 mai 1880, à 38 ans.

Il aurait probablement été promis à un bel avenir s’il n’était pas mort aussi jeune.